Tolbiac, fin du blocage
Le site de Tolbiac (Université Paris-I) a été débloqué ce jeudi 10 mai. Une Assemblée Générale fut "expédiée" pour voter la fin du blocage. Dénoncer l'eléction (démocratique) de Nicolas Sarkozy ? Condamner les réformes universitaires prévues pendant les vacances d'été ? La majorité d'étudiants qui s'est prononcée contre la grêve, pensait surtout aux partiels, qui avaient déjà commencé pour certains.
La touche d'exotisme aujourd'hui fut l'interdiction des médias pendant l'AG. On condamne pèle-mele le journalisme orienté de TF1, le fichage des étudiants par les RG ... Mais comment parler de ces évènements, sans images ? Pourquoi brandir son droit à l'image, alors qu'il y a une cinquantaine de personnes sur les photos ? On ressort un discours à peine ingurgité, limite paranoïaque. Si tout le monde agit ainsi, le métier mourra encore plus vite.
Vous avez la possibilité de laisser vos commentaires sur cette question du droit à l'image.
La touche d'exotisme aujourd'hui fut l'interdiction des médias pendant l'AG. On condamne pèle-mele le journalisme orienté de TF1, le fichage des étudiants par les RG ... Mais comment parler de ces évènements, sans images ? Pourquoi brandir son droit à l'image, alors qu'il y a une cinquantaine de personnes sur les photos ? On ressort un discours à peine ingurgité, limite paranoïaque. Si tout le monde agit ainsi, le métier mourra encore plus vite.
Vous avez la possibilité de laisser vos commentaires sur cette question du droit à l'image.
Camille BOIVIN
(AG des anti-bloqueurs, en attendant l'ouverture de l'Amphi N, où se sont réunis les bloqueurs)
3 commentaires:
Sur cette question, je dois dire que je comprends le droit à l'image quand il s'agit de ne pas atteindre à la vie privée ou à l'intégrité physique et morale d'une personne.
L'article 9 du Code Civil précise que chacun à droit au respect de sa vie privée. Sur ce point précis, je dirais heureusement que ce texte existe.
Par contre, quand le droit à l'image est galvaudé ou utilisé à outrance par des personnes afin d'en retirer un aspect financier ou tout simplement pour empêcher, dans le cas présent, l'accès à l'information, je trouve cela dommageable et critiquable.
Informer n'est pas "fliquer" ou détourner le sens d'un instant. Informer, c'est être un spectateur objectif.
Même si au nom de l'information des abus ont été commis et que certains veulent se protéger des abus.
En ce qui concerne le vote de l'expulsion des médias lors de l'AG à tolbiac, la principale motivation fut probablement la peur que les médias ne diffusent l'information qu'en fonction d'une certaine orientation. Ce n'est pas le droit à l'image propre individuellement qui était en cause mais la manière dont l'image va etre utilisé après.
Concernant le droit à l'image, je pense qu'il n'est utilisable que dans un espace privé, pour moi, dans un espace public ouvert à tous (comme la fac de tolbiac) le droit à l'image ne peut etre brandit.
L'image est nécesaire à l'information, à nous de faire en sorte que le droit à l'image ne soit pas un frein à l'information.
Je suis d'accord avec Camille quand il dit qu'il n'y a pas à brandir le droit à l'image surtout lorsque qu'il y a cinquante personnes sur une même photos, il faut alors prendre une loupe pour se reconnaitre, notre visage n'est pas au premier plan, donc le tord est vraiment faible si il y a du tord causé.
lol! j adore le message sur la 2eme
Enregistrer un commentaire